Une nuit de l’été 89, en Vendée, Philippe Campiche réalise qu’il était conteur.
Ce fut soudain, impitoyable et lumineux.
Restait juste à apprendre le métier, passer des heures et des heures à cogiter, ruminer, essayer, apprivoiser son clown-conteur, si fragile et si puissant.
En chemin, les musiciens lui ont appris à faire confiance au rythme et à la mélodie. Le mot est un bateau, la musique est la vague, et tout vient du souffle qui jongle avec le vent et cisèle le silence.
En quête de cette lumière nue, tapie au fond de nous, il cherche à dire ce que l’on ne lui a jamais dit quand il était enfant.
Et tout ça sans oublier de rire…
___Veillée spectacle___
Philippe Campiche » Emile et une nuit «
Au départ, c’est simple. Emile travaille dans la communication, il est facteur, à Bottoflens-Dessus (si vous ne savez pas où c’est, ce n’est pas grave). Ensuite, ça se complique : une drôle de prédiction, inquiétante, bon, il n’est pas superstitieux, mais on ne sait jamais…
Alors il va essayer d’en parler. Mais voilà, les gens ont toujours beaucoup plus à dire qu’à entendre, et chacun y va de son histoire. Ce qui fait qu’Emile ne sait plus trop où il en est. Et c’est justement dans ces moments-là que surgissent les grands mystères…
« Emile et une nuit » est une partition à 7 voix pour un conteur solo… mais Philippe Campiche est bien seul en scène. Le conteur est le maître d’oeuvre du dispositif général, celui qui fait avancer l’action, relie les personnages entre eux et donne à chacun sa place et son sens.
Bien sûr, au fil du spectacle apparaît une galerie de portraits hauts en couleurs. Ces personnages sont cependant plus suggérés que joués, car l’accent est mis sur les lisières, la marge ténue qui sépare le conteur de l’acteur.
Sous le grand’chap
Durée > 1h10
Genre > Fantaisie dramatico-vaudoise
Public > A partir de 12 ans
Retrouvez le aussi en stage…
« Le conte, émoi et moi »
Dimanche 21 – Lundi 22 – Mardi 23 août 2016