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La finesse de ses textes, une touchante présence sur scène, Arleen Thibault mène sa chasse- galerie d’histoires dans une écriture originale, rythmée et pleine d’humour. À la manière des groupes de musique néo-trad, elle flèche la ceinture de ses contes de thèmes traditionnels et contemporains qu’elle aménage dans des spectacles à géométries variables. Les pieds ferrés à ses histoires qu’elle accompagne de podorythmie, comme une Rose Latulippe qu’on aurait forcée de s’asseoir pendant la danse du diable, Arleen fait grimper l’énergie de son public qu’elle attrape dans le détour et ratoure du plaisir de son foisonnant imaginaire à répondre.

Originaire de Québec,  Arleen Thibault  fait la rencontre du conte et des arts traditionnels par le biais de la danse, au sein d’une troupe où elle s’initie à la gigue et la podorythmie. Influencée par  les conteurs Michel Faubert, Alexis Roy, les Contes Urbains du Théâtre La Bordée, puis au cours de ses études, par la découverte des Gaston Miron, Gilles Vigneault, Patrice Desbiens, elle se constitue petit à petit un répertoire de contes traditionnels et de textes de création qu’elle organise en différents spectacles. C’est, par ailleurs, au studio 12 de Radio Canada à Montréal que la conteuse s’est fait connaître en 2009, avec son conte urbain «  Le pouvoir infini du câble ». C’est aussi la même année qu’elle est choisie pour représenter le Canada à Beyrouth avec une adaptation originale d’un conte traditionnel, dans le cadre des Jeux de la Francophonie.

En 2012, elle se fait remarquer au festival de conte de Vassivière en France où elle rencontre l’association C’est-à-dire qui la représente sur le continent et grâce à laquelle, elle fait désormais deux à trois tournées par année sur le territoire européen. Arleen Thibault qui roule sa bosse depuis plusieurs années a participé à près d’une cinquantaine de festivals de contes et événements culturels au Québec, en Acadie, en France, en Belgique, au Liban, au Congo, en Côte d’Ivoire. En mars 2015, elle représentait le Québec aux Fêtes de la francophonie 2015 à Sao Paulo au Brésil.

En février 2015, Arleen Thibault lance au Québec son premier spectacle de contes destiné aux diffuseurs en salle. Conseillé à l’écriture par le comédien et dramaturge Fabien Cloutier, LE VŒU, mis en scène par Michel Faubert, rencontre son public lors de trois spectacles de lancement à la Place des Arts de Montréal, au Palais Montcalm de Québec et au Vieux Clocher de Magog. Sélectionné par le Festival Vue sur la Relève de Montréal et la série «  Nouveaux visages » de la Maison de la culture de Beloeil, le spectacle a reçu un accueil chaleureux des médias qui ont reconnu dans son style chaleureux et imaginatif, une figure féminine prometteuse dans le domaine du conte et du one women show. LE VŒU a fait l’objet d’une résidence au Festival des nouvelles du conte  à Bourdeaux en France en juillet 2015 en vue de son adaptation vers les publics des francophonies européennes. En plus des 5 Prix Coup de pouce 2015 attribué par les partenaires du Festival Vue sur la Relève de Montréal, le spectacle a remporté le prix «  Littérature sur les routes » de la coalition de l’Union des écrivains et du Regroupement du conte au Québec ajoutant 3 dates supplémentaires à la tournée 2015-2016 à travers la province.

Plus d’informations sur : http://arleenthibault.com/


___Veillée spectacle___

Vendredi 26 août

 » Le Voeu « 
 Sous le grand’chap
Durée > 90 min

Genre > conte
Public >

«C’est un vœu tout en muscles sur la ligne de départ, qui attend le coup de fusil d’un mot pour commencer sa course; un vœu en chair et en os, qui tourne autour des bouches comme une mouche et qui se peut pu! Parce qu’un vœu, il faut que ça se réalise! » 

Arleen s’attaque au folklore du voisin de palier dans ce spectacle où une petite communauté de locataires aux prises avec la croyance d’être exaucés, vont devoir, par restrictions, s’entendre sur la formulation d’un seul vœu pour tous. Rythmant aux pieds et à la guimbarde les tribulations de ces bouches souhaitantes, Arleen invite son public à tourner sa langue plus d’une fois avant de souhaiter! Parce qu’on ne sait jamais de quel vœu on est vraiment fait!