Quel goûteur de mots, quel brodeur d’imaginaire ne s’est pas posé la question de savoir pourquoi il racontait des histoires ?
Oh bien sûr, je pourrais vous dire que je suis tombé dans la marmite du conte quand j’étais petit.
Mais il n’y avait pas de marmite à la maison. Pourtant, grand – père aurait pu raconter devant le feu de cheminée et pour la millième fois de sa vie, comment il s’était débarrassé d’un ours polaire avec un lance pierre.
Le froid, ajouté à l’angoisse du récit, nous aurait serrés les uns contre les autres. Sous la porte d’entrée, la bise aurait glissé quelques flocons de neige, juste de quoi apprécier la tiédeur d’un foyer dans un univers hostile et déchaîné.
Mais autant que je me souvienne, les hivers sont doux dans ma Charente natale, et la neige se fait aussi rare que les ours polaires. L’un n’allant pas sans l’autre comme vous le savez. Reste grand – mère(c’est elle sur la photo), qui avait pour le verbe un talent particulier. Elle aurait semé à l’insu de mon plein gré, un pan de ma destinée.
Après, ce fut une histoire de rencontres, avec des conteurs, des auteurs, des illustrateurs et toute une brochette d’allumés du verbe et de l’illustration.
__ petites z’oreilles__
Lundi 24 Août 2015
« Le roi des menteurs »
15h > sous le grand’chap ou en extérieur en cas de forte chaleur
Durée > 1h
Genre > Contes
Public > A partir de 6 ans
Durée > 1h
Genre > Contes
Public > A partir de 6 ans
Tarifs > tarif adulte : 7€ / tarif enfant plus de 7 ans : 3,50 €
Réservation conseillée
On dit que les conteurs sont des menteurs. Habile précaution pour croire qu’avec eux, tous les voyages sont possibles, même (et surtout) les plus improbables.
Petit préambule pour vous dire que vous risquez de croiser de bien étranges personnages sur ces sentiers de l’imaginaire. Gnomes, lutins, sorcières et monstres de tout poil y déambulent à toute heure du jour et de la nuit.
Venu d’ici et d’ailleurs, ce bestiaire hétéroclite trouve souvent refuge dans la bouche du conteur et s’échoue avec volupté dans l’oreille de l’auditeur si peu qu’elle soit affûtée au déraisonnable et au merveilleux.