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A la croisée des chemins, ceux de la tradition BETI de son Cameroun natal et ceux de l’implosion des grandes métropoles Africaines.
BINDA NGAZOLO a appris à conter, comme on apprend à marcher. Conteur, comédien et metteur en scène, il puise son inspiration dans l’existence afin de partager les expériences que la vie recèle.
Quelle est sa pratique du Conte ?

Dans sa pratique de l’oralité, BINDA NGAZOLO met en relation des contes, d’inspiration traditionnelle avec le monde actuel.
Il raconte aussi des histoires contemporaines et urbaines à travers lesquelles, il brosse le portrait des petites gens des grandes villes africaines.
Ses récits s’enracinent dans le centre-sud du Cameroun, le pays BETI où l’humour s’intègre à la vie.
Dans la culture des anciens BETI, le moment du conte était le lieu de rencontre de toutes les générations.
Pour les jeunes, le conte était ludique et pédagogique. Pour les adultes, le conte était philosophique, voir initiatique.

Plus d’informations sur : http://arleenthibault.com/


___Veillée spectacle___

  Samedi 26 août 2017

 » Minkana »
19h
Sous le Grand’chap
Durée > 60 min

Genre > Spectacle
Public > Tout public

Voyage au cœur de ce temps d’avant notre, ce temps où les humains n’avaient pas encore perdu le secret de l’art de la communication avec la nature et tous ses différents éléments.
Avec pour unique outil son corps, son souffle, sa voix, Binda nous entraine dans les méandres de l’âme humaine, en plein coeur des émotions de ses personnages, avec une vitalité, un mariage parfait d’humour, de profondeur, et de gravité.
Une manière de jongler avec le rythme qui nous rappelle à quel point le conte est la racine-mère de toutes ces autres manières de raconter, de se raconter : théâtre, cinéma, sketch, rap, slam…


___Projection___

Samedi 26 août 2017

 » Soleil » – De Olivier Delahaye, Dani Kouyaté / Avec Binda Ngazolo, Nina Melo, Rufus

21h
Sous le Grand’chap
Durée > 60 min

Genre > Spectacle
Public > Tout public

« Avant il y avait nous, les griots, généalogistes, conciliateurs, conteurs, trans- metteurs de la loi, des traditions et des valeurs… nous étions la mémoire de l’Afrique…
Comme des laptots sur leurs pirogues, nous parcourions le fleuve du temps, nous suivions les victoires et les infortunes des rois et des hommes.
C’était le temps des griots… Je suis un griot… un Kou- yaté pour être plus précis… ma lignée, mon peuple, ma famille, mes pères… et mes enfants aussi… nous remontons à l’empire Mandingue, à Balla Fasseké, le griot de l’empereur Soundjata… non pas à la nuit des temps, mais aux temps d’une éblouissante clarté… celle de la fierté innocente, de l’honneur incarné, de l’humanité glorifiée… »